La photo au plus haut niveau
Le livre au titre en forme de question : « Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre ? » (Eyrolles, 224 p., 12,90 euros) offre une approche de la photographie originale en présentant 80 clichés et en expliquant quels ressorts, entre virtuosité technique et génie singulier de l’artiste, les distinguent entre tous, leur conférant notoriété et reconnaissance unanime. Du portrait au paysage, du photojournalisme au documentaire social, ces reproductions sont présentées en dix sections thématiques et assorties de brèves notices biographiques des artistes, ainsi que d’une frise chronologique situant leurs œuvres. Pour entrer dans les coulisses de la création.
La photographie est aussi à l’honneur dans l’album « Frida Kahlo par Gisèle Freund » (Albin Michel, 156 p., 24 euros), qui montre les photos du couple mythique Frida Kahlo et Diego Rivera, réalisées au Mexique par Gisèle Freund en 1950-1952. Ces clichés inédits les dévoilent dans l’intimité de leurs ateliers et de leur maison ainsi que dans les fêtes rituelles qu’ils fréquentent assidûment. Présentés par l’écrivain Gérard de Cortanze, ils sont accompagnés de textes rares de Gisèle Freund sur Frida Kahlo.
Le luxe à la une
« Les sacs de ville Louis Vuitton : une histoire naturelle » (La Martinière, 400 p., 85 euros) est un album étonnant et bien sûr luxueux, qui détourne de façon quasi-scientifique les formes de sacs emblématiques. L’ouvrage chronique l’évolution du sac de ville en s’appropriant la classification des espèces animales et végétales, des tout premiers spécimens générés par quatre « ancêtres » (le Steamer Bag, le Vanity Case, la valise Alzer et le Keepall) aux plus audacieuses créations contemporaines. Outre la généalogie propre à chaque lignée, sont mises en avant les collaborations artistiques initiées par Louis Vuitton au cours des vingt dernières années. Une approche unique et ludique.
Le luxe, qu’est-ce que c’est ? Réponse dans « le Grand Livre du luxe » (Eyrolles, 350 p., 25,90 euros) de Jean Castarède, qui, après une histoire du luxe en France, propose une fresque historique et iconographique mondiale du luxe des origines à nos jours. De l’Antiquité méditerranéenne et orientale aux prolongements contemporains du luxe européen – et notamment français –, du continent africain à l’Extrême-Orient et aux pays émergents, il invite à un voyage planétaire au plus chic niveau.
Daniel Louradour, artiste complet
Il est mort en 2007, à l’âge de 77 ans, après avoir conduit de front quatre activités artistiques : la peinture, la lithographie, l’illustration de livres et la création de décors et de costumes (opéra, ballets, cinéma, théâtre et télévision). Le livre biographique « Daniel Louradour, peintre & scénographe » (Favre, 235 p., 42 euros), constitué de magnifiques reproductions, fait découvrir son œuvre multiple, placée sous le signe du merveilleux et de la féerie. Cet hommage est une invitation à des voyages imaginaires, où la réalité transfigurée est parfaitement maîtrisée.
L’art aborigène en toute modernité
Publié dans le cadre de l’exposition qui se déroule au musée d’Aquitaine, à Bordeaux, « Mémoires vives. Une histoire de l’art aborigène » (La Martinière, 262 p., 30 euros) propose une histoire de l’art non linéaire, confrontant objets anciens issus de l’art rituel et œuvres contemporaines. Les 70 artistes réunis ici et une sélection de 150 œuvres (objets rituels, peintures, photographies, vidéos et installations) démontrent la grande modernité de l’art des premiers Australiens, longtemps perçu comme un modèle d’art primitif, et offrent un cadre nouveau pour penser les arts non-occidentaux du XXIe siècle.
L’aventure d’un herbier
C’est le plus ancien et le plus grand herbier au monde : les collections du Museum, conservées au Jardin des Plantes, ne cessent de s’enrichir depuis plus de 450 ans. Alors que vient d’être ouverte la Galerie de botanique, un ouvrage collectif, « l’Herbier du Museum » (Artlys/Muséum national d’histoire naturelle, 160 p., 25 euros) raconte l’aventure de l’herbier, depuis le Cabinet du roi en 1635 jusqu’à sa récente rénovation, et témoigne de la variété et de la beauté de la flore mondiale. Avec les portraits des grands botanistes (Tournefort, Jussieu, Humboldt…) et plus de 80 planches commentées, dont le premier échantillon de bougainvillier, rapporté du Brésil par le médecin Commerson, les couronnes de fleurs découvertes dans le sarcophage de Ramsès II ou les fleurs du désert de Théodore Monod.
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