Spécialiste des essais consacrés au corps, avec ses normes et les pratiques destinées à l’entretenir et à l’embellir, Georges Vigarello avait publié en 1987 « le Propre et le Sale », une histoire de l’hygiène du corps depuis le Moyen Âge. Aujourd’hui réédité, l’ouvrage, richement illustré et très documenté, montre que cette histoire est celle d’un lent raffinement – et par là même comment se fabriquent les seuils du goût et du dégoût –, comment aussi s’enracinent, au plus près des repères corporels, des différences marquantes entre les groupes sociaux.
Seuil, 277 p., 39 euros.
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