Depuis le mois de septembre, la Cnam a entrepris de contacter 7 000 médecins généralistes ayant un niveau de prescription des arrêts de travail plus élevé que la moyenne (un entretien pas toujours bien vécu). Officiellement, il s’agit d’échanger avec ces confrères autour des bonnes pratiques de prescription. Mais le spectre de la sanction plane… Régulièrement, les médecins sont pointés du doigt sur le sujet des arrêts de travail abusifs, contraints de se justifier auprès de la caisse et de résister à la pression des patients.
Êtes-vous plus réticents qu’avant sur la prescription d’arrêts de travail ? Trouvez-vous normal de devoir vous justifier auprès de la caisse ? Redoutez-vous une sanction de sa part ? Vos patients vous mettent-ils la pression ? Certains confrères sont-ils plus conciliants sur les arrêts de complaisance ? Faut-il déléguer la prescription des arrêts de travail aux médecins-conseils ? La Sécu doit-elle amplifier les contrôles auprès des patients ? À vous de débattre…
Éditorial
Et maintenant ?
Une obligation d’aller sur les bancs de l’école pour exercer !
L’intuition remplace les faits dans le monde politique !
Quelles mesures pourraient sauver la santé ?