Après plusieurs jours d'attaques médiatiques, alors que son maintien avait été confirmé lundi dernier, Guy Vallancien annonce ce jour son retrait de la commission « les lumières à l'ère numérique » présidée par le sociologue Gérald Bronner. Et de dénoncer une « honteuse campagne de dénigrement ». « C'est moi qui ai décidé de partir et je l'ai dit à l'Elysée. J'aurais pu rester mais ça aurait créé des conflits au sein de la commission, ça n'est pas sain. Il n'y avait pas de bonne solution, mais j'ai pris celle qui m'apparaissait la plus libre et la plus honnête », a-t-il confié à l'AFP.
Drôle de semaine pour Guy Vallancien! En majesté dans sa convention où il recevait ministres, représentants des institutions de santé, patrons de l'industrie pharma mais aussi le président de la République en vidéo (voir son entretien avec Emmanuel Macron), il a fait l'objet dans le même temps d'une attaque médiatique en règle depuis sa nomination au sein de la Commission Bronner.
Ses accusateurs mettent en avant son rôle éventuel dans l'affaire du charnier de l'université Paris-Descartes. « C'est le plus difficile pour moi car je n'ai aucune responsabilité dans cette affaire », a répondu Guy Vallancien à l'AFP, le blâme donné par l'Ordre des médecins pour avoir établi un certificat « mensonger ». Quant à Irène Frachon, elle a dénoncé dans une tribune dans Le Monde « un des fers de lance d'une nébuleuse de médecins de haut rang[...] qui [...] tentent de discréditer, minimiser, voir nier la gravité du drame humain causé par le Mediator ».
Sollicité par Décision & Stratégie Santé, Guy Valancien n'a pas souhaité s'exprimer.
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