Le gouvernement, la Cnam, certains syndicats médicaux et même le Conseil National de l’Ordre des médecins qui ne prend pas position, veulent, avec le concours des médias, contraindre à penser, médecins et patients, que la Sécurité sociale est l’employeur du médecin dans le dessein de faire accepter l’étatisation du système de santé.
Cette idée, qu’on veut nous imposer, est fausse. Le « salaire » du médecin libéral ne dépend que du nombre de patients qui font appel à sa compétence. L’employeur est donc le patient. Ce dernier peut être remboursé de la somme qu’il a versée au médecin car il a souscrit à une assurance (la Sécurité sociale) et à une mutuelle.
Si, en France, les honoraires des médecins du secteur 1 sont fixés, c’est parce qu’un accord a été signé entre les médecins, le gouvernement et la Cnam : Les médecins acceptent que leurs honoraires soient régulés et le gouvernement et la Cnam prennent en charge une partie de leur cotisation à la Sécurité sociale et une partie de l’assurance vieillesse. Et si Sécurité sociale et mutuelles veulent instaurer la suppression du règlement direct des soins, ce n’est pas pour simplifier la vie du patient, mais pour diminuer leurs coûts de fonctionnement grâce à l’informatique et au transfert d’une partie de leurs tâches aux médecins.
Quand la médecine sera réellement gratuite pour tous les Français, avec disparition des mutuelles, et financée par les impôts, alors l’État sera réellement l’employeur des médecins qu’il paiera. Il faut reconnaître que la maladie est considérée comme une source de recette inépuisable pour les assurances et mutuelles. Le gouvernement, la Cnam et les mutuelles, qui veulent se partager ce marché, désirent salarier les médecins, imposer des protocoles de soins de plus en plus restrictifs, imposer les génériques pour favoriser leurs partenaires ou pour parfaire des accords internationaux…. Et le malade dans tout cela ?
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