Toujours selon les recommandations américaines, les cancers du sein HER2(-) avancés relèvent d’un traitement hormonal en première ligne s’ils sont hormonodépendants, sauf si la survie immédiate est en jeu ou si l’on suspecte une hormonorésistance.
En seconde ligne, diverses chimiothérapies peuvent être administrées de façon séquentielle plutôt qu’en association, de manière à réduire les toxicités et préserver la qualité de vie. Et, comme il n’y a pas de traitement optimal, le choix de la chimiothérapie doit être discuté avec les patientes. Quant au bevacizumab, il ne peut être envisagé en monothérapie que si le pronostic est en jeu ou les symptômes sévères (il n’a pas été agréé par la Food and Drug Administration (FDA) car, s’il peut réduire les tumeurs, il n’augmente pas la survie). Aucune autre thérapie ciblée n’a de place ni en association ni en substitution à une chimiothérapie.
Enfin, les soins palliatifs doivent être initiés tôt et proposés durant toute la maladie. Et, vu l’absence de possibilités de guérison, les médecins devraient encourager leurs patientes éligibles à participer à des essais cliniques.
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