L’information nous vient de Shanghai, d’une cohorte ayant suivi plus de 74 940 habitantes de la mégapole asiatique. Plus les Chinoises consomment de soja (lait, tofu, germes, pousses et autres dérivés), meilleur est leur pronostic en cas de cancer du poumon.
Les participantes, sans surprise toutes consommatrices de soja, ont été réparties en trois groupes selon leur penchant pour le végétal : la dose quotidienne la plus élevée correspondant à environ 115 g, la plus basse à 56 g. Au cours de l’étude, 444 diagnostics de tumeurs pulmonaires ont été recensés, au plus tôt 5,8 ans après la première enquête alimentaire.
60 à 50% de survivantes à 12 mois
Il ressort que la survie était significativement améliorée dans le groupe ayant la consommation de soja la plus élevée par rapport à celui ayant la plus faible, avec respectivement 60 % et 50 % de survivantes à 12 mois.
Alors que les hormones féminines, en particulier les estrogènes, semblent impliquées dans la croissance tumorale, les chercheurs émettent l’hypothèse que l’effet constaté est dû aux isoflavones contenus dans le soja, ces substances qualifiées d’« estrogène-like ».
Journal of Clinical Oncology, publié en ligne le 25 mars 2013.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024