Des chercheurs ont identifié un mécanisme de transport des produits de chimiothérapie à l’intérieur de la cellule. Une découverte qui pourrait permettre de mettre au point des traitements plus efficaces, tout en réduisant les effets secondaires aux tissus sains.
On sait qu’il existe des molécules qui assurent le transport de nucléosides d’ADN ou d’ARN de l’extérieur de la cellule vers le cytoplasme. Ces transporteurs sont également utilisés par les analogues nucléosidiques, ce qui est le cas de certains médicaments de chimiothérapie. Une fois à l’intérieur de la cellule, ils sont transformés en nucléosides et incorporés à l’ADN, pour empêcher la cellule de se diviser et de fonctionner.
Seok Young Lee et son équipe (Duke University) ont identifié la structure du transporteur de nucléoside. Ils ont découvert qu’il en existe trois formes, qui reconnaissent différents médicaments et résident dans certains tissus. « Nous pensons qu’il est possible d’améliorer les médicaments nucléosidiques pour qu’ils soient mieux reconnus par une forme donnée de transporteur, qui correspondrait à un type de tissus précis. »
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