Carte d’identité
Nom : Papanicolaou
Prénom : George Nicholas
Né : le 13 mai 1883 à Kimi, sur l’île d’Euboea (Grèce)
Décédé : le 19 février 1962 à Miami (Floride)
Nationalité : grecque puis américaine
Carrière
Fils de Nicholas, médecin, et de Maria, femme cultivée amoureuse des classiques, George Nicholas Papanicolaou entre à l’Université d’Athènes où il étudie ses « humanités » et la musique. Puis, sur l’insistance de son père, fait médecine. En route pour Paris, il s’arrête à Monaco pour visiter l’institut océanographique ou on lui propose… un poste, qu’il accepte. Un an pus tard, au décès de sa mère, il repart en Grèce et se marie. Pendant la guerre des Balkans (1912-1913), il sert dans l’armée grecque. Puis, avec tout juste de quoi payer leurs visas et ne parlant pas anglais, il part avec sa femme pour les États-Unis qu’ils ne quitteront plus (il obtiendra la nationalité américaine en 1927). Pour gagner de quoi vivre, George joue du violon dans les restaurants et travaille dans un journal grec et Mary se fait couturière. Puis, rapidement, il se fait une place dans le milieu hospitalier. Il se consacre à la physiologie de la reproduction et à la cytologie exfoliatrice.
Ses travaux qui conduiront aux frottis commencent en 1916 quand il se dit que les femelles cochons d’Inde doivent avoir des cycles menstruels même si elles n’ont pas de menstruations. Et donc qu’elles peuvent fournir des informations sur les modifications vaginales. Les premiers frottis ont donc été réalisés sur ces animaux.
C’est devant un auditoire totalement incrédule que, en 1923, Papanicolaou annonce que l’examen au microscope sur lame de « débris » de la surface vaginale peut permettre d’identifier un cancer. « La première fois que j’ai observé des cellules cancéreuses sur le frottis cervical m’a donné le plus grand frisson que j’ai eu dans toute ma carrière de scientifique », écrira-t-il plus tard.
En 1928, il présente son test peu coûteux, il se heurte à nouveau au scepticisme et à la résistance de la communauté scientifique. Il faudra attendre près de vingt ans pour que ses travaux soient reconnus et couronnés en 1947 par l’Amory Prize de l’Académie américaine des Arts et des Sciences. Dès lors, au début des années 1950, le frottis est lancé.
Éponyme
Le nom de Papanicolaou est mondialement associé au test cytologique de dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis.
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