Plus de 3 800 patientes et 630 infirmières y ont participé à cette grande enquête nationale, la première sur ce sujet d’actualité. Les résultats montrent une satisfaction globale des patientes sur la prise en charge en HDJ et du personnel infirmier sur ses conditions d’exercice.
Un point à améliorer cependant : le temps que passent les patientes à attendre avant l’administration de leur traitement (3 h à l’hôpital de jour lors de chaque administration de traitement dont 50 minutes d’attente) ; 30 % d’entre elles trouvent ce temps contraignant.
Si la moitié des patientes n’ont pas exprimé le souhait de réduire le temps passé à l’hôpital, 4 patientes sur 10 souhaiteraient une réduction de ce temps d’attente. En effet, l’HDJ est un lieu d’échanges et de dialogue entre patientes très important (pour 88 % d’entre elles).
Le temps de l’échange
Plus de la moitié (57 %) des patientes estime que ces échanges sont utiles et réconfortants pour 54 % d’entre elles « On ressent le besoin de protéger ses proches. Aussi échanger avec les personnes que l’on côtoie à l’hôpital, l’infirmière mais aussi d’autres patientes est très important », a expliqué Laeticia Perpere, patiente suivie au CHU de Besançon. Une très grande majorité (70 %) est satisfaite du temps accordé par l’oncologue pour le soutien et l’écoute qui leur sont nécessaires (14 minutes de discussion en moyenne).
Plus de 80 % des patientes estiment que les infirmier(e)s leur consacrent assez de temps pour leur fournir les informations ainsi que le soutien et l’écoute dont elles ont besoin.
Mais ce ressenti n’est pas le même chez les infirmier(e)s : 46 % souhaiteraient leur accorder plus de temps et 83 % ressentent une pression, en particulier en terme de temps.
« Cette enquête d’envergure nationale permet de dresser des pistes en terme d’organisation des soins afin de répondre au mieux aux attentes des patientes », a souligné le Pr Xavier Pivot (oncologue, CHU de Besançon).
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