Anomalies congénitales

20 000 nouveau-nés vivants

Publié le 14/04/2014
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L’Institut de veille sanitaire a, pour la première fois en France, publié des estimations nationales sur le nombre d’anomalies congénitales morphologiques (malformations) ou chromosomiques. Ce travail a permis de regrouper l’ensemble des données issues de sept registres (Alsace, Antilles, Auvergne, Bretagne, Paris, Réunion, Rhône-Alpes), qui couvrent plus d’une naissance sur cinq en France. Les résultats obtenus ont donné lieu à une projection au niveau national. La prévalence totale des nouveau-nés ou foetus porteurs d’anomalies congénitales en France est estimée en 2011 à 3,3 cas pour 100 naissances, soit environ 27 000 cas par an. Cela représente environ 20 000 nouveau-nés vivants, 400 mort-nés et 7 000 interruptions médicales de grossesse (IMG). Parmi les 21 anomalies congénitales sélectionnées, la trisomie 21 est la plus fréquente avec près de 2 400 diagnostics en 2011 chez des foetus ou nouveau-nés, soit une prévalence de 0,3 % des naissances. Sont ensuite concernés : les hypospadias (1 700 cas), les fentes labiales et palatines (1 300 cas), les malformations du tube neural (520 cas d’anencéphalie et 510 cas de spina-bifida) et les malformations cardiaques (400 cas de transposition des gros vaisseaux, 330 hypoplasies du ventricule gauche et 280 cas de tétralogie de Fallot). Ces données seront actualisées chaque année.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9318