Acné et résistance aux topiques

D’autres stratégies thérapeutiques sont développées

Publié le 18/12/2014
Article réservé aux abonnés

Depuis le début des années 2000, des résistances aux antibiotiques topiques sont observées, qui se traduisent notamment chez les patients par des rechutes plus rapides des lésions acnéïques.

Ceci a conduit à développer de nouvelles stratégies non antibiotiques et non sélectionnantes, immunomodulatrices et anti-biofilm (l’organisation en biofilm permet à la bactérie de s’isoler du milieu environnant et donc de se protéger mécaniquement vis-à-vis de certains traitements) dans une pathologie qui est avant tout inflammatoire.

Dans l’acné minime inflammatoire, le peroxyde de benzoyle qui n’induit pas de résistance est privilégié en première intention ; en cas d’intolérance, on propose un rétinoïde topique ou un antibiotique local associé à un rétinoïde topique.

Dans l’acné modérée à sévère à l’inverse, une antibiothérapie par voie générale est souvent nécessaire ; elle se fonde sur la prescription de cyclines pour une durée de 4 mois maximum. Un traitement local à base de rétinoïde ou peroxyde de benzoyle peut être associé dans les formes très étendues.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9375