Un comité consultatif d’experts de l’Agence américaine des médicaments (FDA) s’est prononcé par 13 voix contre 3 en faveur de la mise sur le marché de l’Alirocumab – le premier d’une nouvelle classe d’anticholestérol, avec un mécanisme d’action différent de celui des statines. Il s’agit d’un anticorps monoclonal dirigé contre l’enzyme PCSK9, qui participe au métabolisme du cholestérol. Ce nouveau médicament, commercialisé sous le nom de Praluent, est produit par les laboratoires français Sanofi et américain Regeneron.
Aujourd’hui, ce même comité doit se pencher sur une molécule de la même classe, l’Evolocumab, produit par Amgen.
Administrées en injection sous-cutanée, les deux molécules ont chacune permis de réduire les niveaux de cholestérol LDL de plus de 60 %. Sanofi et Amgen ont dans leur demande d’AMM spécifié les groupes de patients pouvant le plus bénéficier de leur anticholestérol : les personnes avec un taux élevé de LDL qui ne peuvent pas le faire baisser suffisamment avec des statines, celles ayant déjà eu un infarctus, ou souffrant de diabète, et ceux avec une hypercholestérolémie qui ne tolèrent pas les statines.
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