Exploration abdominale

L’imagerie est partenaire de la chirurgie

Publié le 16/10/2014
Article réservé aux abonnés
1413423805552370_IMG_138142_HR.jpg

1413423805552370_IMG_138142_HR.jpg

1413423803552283_IMG_138122_HR.jpg

1413423803552283_IMG_138122_HR.jpg
Crédit photo : DR

« Nous sommes dépendants des autres spécialités qui nous réfèrent les patients. Toutefois, les choses changent, déclare le Dr Maxime Ronot (Clichy). Aujourd’hui, de plus en plus de services de radiologie interventionnelle se mettent en place, des sociétés savantes s’autonomisent, notamment en cancérologie ». La pathologie abdominale a bénéficié de l’évolution technologique, de machines de plus en plus performantes, des progrès informatiques. Ainsi, l’ablation par radiofréquence d’une tumeur hépatique –primitive ou métastatique– pendant laquelle la progression de la sonde vers le foie est suivie par imagerie, est devenue un acte de routine. Routine également en ce qui concerne les traitements endovasculaires : chimiothérapies intra-artérielles, chimio-embolisation dans le cancer du foie. De plus en plus, la radiologie se place en partenaire de la chirurgie, avant, pendant ou après l’intervention.

L’IRM de diffusion est également devenue un acte habituel dans la pathologie abdominale. Elle est dédiée à l’exploration du foie, du grêle, du pancréas et du rectum. « Que ce soit dans les tumeurs, bénignes ou malignes, de ces différents organes, ou dans les maladies inflammatoires de l’intestin grêle, elle permet d’affiner le diagnostic sans avoir recours à la biopsie, explique le Dr Ronot. Aujourd’hui, les protocoles sont très standardisés. La radiologie, en général, est une discipline branchée sur la technique et l’informatique, domaines qui progressent très rapidement. C’est ce qui la rend si dynamique ! ».

Entretien avec le Dr Maxime Ronot, service de radiologie, hôpital Beaujon, Clichy

Légendes des photos :

1) Chimioembolisation. Traitement intra-artériel de carcinome hépatocellulaire. Image 3D.

2) Détection de petites métastases hépatiques de tumeur neuroendocrine du pancréas. IRM de diffusion.

Dr B. M.

Source : Bilan spécialistes