LES GESTES en chirurgie laparoscopique mini-invasive, et les sutures en particulier, sont parfois gênés par le peu de degrés de liberté que laissent les instruments classiques (pince, bistouri, porte-aiguille) : quatre dont un seul en rotation. C’est dans ce contexte qu’est apparu en 1999 le robot Da Vinci (Dextérité Surgical) qui autorisait, à partir d’une console exclusivement, les mouvements de l’aiguille dans tous les plans de l’espace.
La nouvelle version du robot, miniaturisé, expérimenté d’abord par les urologues et gynécologues (à Tenon et au centre hospitalier d’Annecy) contraints de travailler dans des espaces restreints, permet de rapprocher le chirurgien de son malade. Il comporte une poignée de commande, un boîtier électronique et un bras articulé, porte-aiguille seulement aujourd’hui. Grâce à ces six degrés de liberté (l’extrémité peut s’orienter dans trois directions par rapport à la main du chirurgien), la main du praticien est en quelque sorte projetée à l’intérieur du patient.
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