Une étude se basant sur la distribution des différents génotypes d’HPV impliqués dans 945 lésions CIN 2+ a permis de réaliser une projection des bénéfices cliniques qui peuvent être attendus avec le vaccin nonavalent (1).
Les variations régionales ont été minimes, avec une prévalence des neuf génotypes estimée à 82 % en Europe et en Amérique du Nord, à 83 % en Amérique Latine et à 69 % en Asie. La contribution des cinq génotypes additionnels a été évaluée à respectivement 38 %, 22 %, 31 % et 36 % selon les régions.
Pour les auteurs de cette analyse, si des programmes de vaccination étaient effectivement mis en place, le vaccin nonavalent pourrait prévenir de 70 à 85 % des lésions précancéreuses et 90 % des cancers invasifs du col de l’utérus au niveau mondial.
(1) Castellsagué X et al. Potential impact of a nine-valent vaccine on human papillomavirus (HPV) related cervical disease in women aged 16-45 years of age, by region
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