• « Les données dont on dispose sont ténues : petites séries cliniques non contrôlées sur le SRAS, données d’activité in vitro, sur animal... Elles ont été bien listées dans un article récent (1). Elles suggèrent toutefois que la ribavirine, l’INF, voire les antirétroviraux – lopinavir ou ritonavir – peuvent être utiles sous réserve de mettre en balance leur toxicité en particulier au niveau rénal [le MERS-Cov induit des insuffisances rénales] », résume le Pr Benoît Guery.
Une première série clinique, tout juste publiée, a testé sur 5 patients une bithérapie INF/ribavirine (2). Et cette première est un échec : 5 décès ! On ne peut néanmoins pas exclure, comme le notent les auteurs, d’être intervenu trop tard dans la maladie.
• « Concernant les sérums de convalescents, il faudra dépasser le problème technique de la production [identifier les cas guéris, recueil des sérums, etc.].Toutefois si le chameau se confirme comme hôte intermédiaire, on pourrait repartir de cet animal pour développer un anticorps humanisé de synthèse », note-t-il.
(1) H Momattin et al.Therapeutic Options for MERS-CoV : possible lessons from a systematic review of SARS-CoV therapy. Int J Infect Dis 2013 (17) e792–e798.
(2) JA Al-Tawfiq et al. Ribavirin and interferon therapy in patients infected with the Middle 3 East respiratory syndrome coronavirus : an observational study. Int J Infect Dis 2014.(in press) doi :10.1016/j.ijid.2013.12.003
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