› Vos malades ont lu
QUE CHOISIR SANTÉ
Novembre
« QUE CHOISIR santé » met en garde contre la pratique du check-up. « Ces examens périodiques n’ont pas fait la preuve de leur intérêt. En pratique, rares sont les maladies détectées lors de ces tests de routine », affirme la revue, qui fait l’historique de cette fausse bonne idée. Des tests « pour voir », alors qu’on ne présente aucun symptôme, peuvent en effet conduire à des résultats faussement anormaux. « Si l’examen est peu cher, comme un dosage sanguin, on peut le répéter pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un faux positif, souligne le Dr Nicolas Rodondi. Mais s’il est cher, un test d’effort par exemple, on se lance ensuite dans des examens complémentaires comme une coronarographie, qui, elle présente des risques. » Plutôt que de tout chercher pour tout le monde, « mieux vaut pratiquer, à bon escient, les quelques examens de dépistage qui ont vraiment fait leurs preuves », conclut le mensuel, qui donne sa liste des examens recommandés, de ceux qui sont déconseillés et de ceux qui ne sont ni recommandés ni déconseillés.
MEN’S HEALTH
Novembre
Minimiser les risques
« JAMAIS je ne conseillerai d’abandonner le risque, l’adrénaline ou la vitesse. En revanche, je recommande de tout faire pour minimiser les probabilités de blessures afin de rester dans la partie... et de gagner. » Fracture du poignet, entorse de la cheville, élongation des ischios, ruptures du ligament antérieur croisé... « Men’s Health », qui arbore une toute nouvelle maquette, dresse la liste des blessures qui guettent ses lecteurs impatients de se mesurer aux rapides les plus vertigineux, aux pistes les plus raides, aux adversaires les plus coriaces. Étude de cas à l’appui, le mensuel leur assène ses conseils afin de leur éviter le douloureux passage aux urgences. « Sportifs, apprenez à vous soigner », leur lance-t-il même. Doigt tordu, côte cassée, saignement de nez, abrasion cutanée ou œil au beurre noir, ces blessures sont suffisamment bénignes pour jouer au docteur. La revue leur explique comment.
SCIENCE & VIE
Novembre
Les pilules de Lazare
« LÈVE-TOI et marche. » Une patiente en état quasi végétatif depuis un accident qui, trois ans plus tôt, lui a laissé de profondes lésions cérébrales, tout d’un coup s’éveille à la vie, parle et écrit. C’est l’histoire stupéfiante de Geneviève, reprise dans « Science & Vie ». Ici point de parole évangélique mais l’effet paradoxal d’un médicament bien connu, le zolpidem (Stilnox). Son mari raconte : « Un jour, mes filles sont entrées dans la chambre de ma femme un quart d’heure après la prise de son somnifère, censé l’aider à trouver le sommeil, car même dans son état elle dort mal. Et là, elles sont tombées nez à nez avec leur mère en train de rédiger des pages d’un texte confus. Elle n’arrêtait pas de parler et de bouger. Elles m’ont appelé et je n’en ai pas cru mes yeux. » C’était en 2002, et il faudra encore quatre ans pour qu’une équipe du CHU de Toulouse accepte de prendre au sérieux ce cas étrange. « Avec ce médicament, souligne Christine Brefel-Courbon, dont l’équipe a depuis testé la molécule sur une dizaine de patients, c’est la loi du tout ou rien. Soit l’amélioration est presque immédiate et spectaculaire, soit il n’y en a pas. Et nous n’avons aucune explication sur les raisons du succès et de l’échec de la thérapie. » Mais l’effet ne dure que quelques heures, ce qui oblige la patiente à prendre son somnifère jusqu’à 8 fois dans la journée. Plusieurs équipes tentent aujourd’hui d’éclaircir le mystère de ces « pilules de Lazare ».
MARIE-FRANCE
Décembre
Syndrome du fatigué tout le temps
SELON un sondage Ipsos, 47 % des Français se disent fatigués. Le syndrome du « fatigué tout le temps » ou syndrome TATT (Tired all the time) comme le nomme les Anglo-Saxons, représenterait 10 % des consultations. « Marie-France » invite ses lectrices à se prendre en main et à faire la part entre une fatigue normale, que le repos soulage, et celle qui ne l’est pas. Le magazine distingue 4 grands types de fatiguées : la mauvaise dormeuse, la trop stressée, celle qui couve une infection, celle que ses hormones chahutent. Être à l’écoute de son corps (respecter les premiers bâillements), commencer un travail d’introspection, prendre de la vitamine C, le mensuel prodigue ses conseils et explique ce que fera le médecin. Pour trouver l’origine d’un trouble du sommeil par exemple, « le généraliste doit vous remettre un agenda du sommeil à remplir pendant quinze jours », explique-t-il. Puis il proposera une prise en charge ou orientera vers un centre du sommeil.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024