Pour la première fois, une équipe américaine a réussi à restaurer des capacités de mémorisation et d’apprentissage chez la souris grâce à une greffe de cellules souches. La lésion cérébrale initiale était située au niveau du noyau médial du septum, un noyau profond qui est connecté à l’hippocampe via les neurones cholinergiques et à GABA. « Ce circuit est fondamental pour apprendre et mémoriser », souligne le Pr Su-Chun Zhang, l’auteur principal.
Une fois transplantées au niveau de l’hippocampe, les cellules souches se sont différenciées en neurones à GABA ou à acétylcholine. Les souris se sont révélées ensuite plus performantes au test du labyrinthe sur l’eau, qui leur demandait de se souvenir de l’endroit où était située une plateforme dissimulée.
Un bon point pour la recherche médicamenteuse
Ces deux types de neurones sont déterminants pour le fonctionnement cérébral. « Les neurones cholinergiques sont impliqués dans la maladie d’Alzheimer et dans la trisomie 21, tandis que les neurones à GABA le sont dans une multitude d’autres troubles, comme la schizophrénie, l’épilepsie, la dépression et les addictions ».
Si ces résultats pourtant très séduisants ne permettent pas d’en espérer de bénéfice thérapeutique dans l’immédiat, ils ne se contentent pas de faire avancer d’un pas l’hypothèse cellulaire visant la réparation cérébrale, ils pourraient aussi avoir des applications rapides pour la recherche médicamenteuse.
Nature Biotechnology, publié en ligne le21/04/13.
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