On a beaucoup parlé du rôle révélateur dans l’infection à Sars-COV 2 des anosmies ou agueusies et de leurs variations, hyposmie ou dysgueusie. Plus récemment, ont été rapportées des parosmies (hallucinations ou distorsions olfactives), qui restent exceptionnelles, représentant moins de 5 % de tous les troubles du goût ou de l’odorat.
Le problème reste essentiellement celui de la persistance de l’anosmie/hyposmie. On demande généralement une IRM après quelques mois pour rechercher un œdème de la fente olfactive, à traiter par des soins locaux dont des corticoïdes nasaux et éventuellement par voie générale. Si elle n’est pas inflammatoire, il faut vérifier le bulbe olfactif. S’il se révèle atrophié à distance de l’infection, le pronostic pour la récupération pourrait être mauvais. « On pense qu’il existe aussi une participation centrale dans ces troubles qui, elle, va résister aux corticostéroïdes », poursuit le Pr Giovanni (Marseille). La rééducation olfactive a une vraie place et une fiche explicative est proposée sur le site de la SFORL.
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