La fabrication des aliments infantiles

Publié le 17/03/2014
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Sans surprise, le premier impératif de fabrication d’aliment infantile est une maîtrise parfaite des filières d’approvisionnement, ce qui conduit à privilégier les produits français, les poissons sauvages et issus de la pêche durable. Les relations avec les producteurs sont très suivies (près de 2 ans de travail avec les agriculteurs pour atteindre les exigences qualité de la firme), avec un contrôle très rigoureux (une quarantaine sur les carottes fraîches) et une traçabilité exemplaire (moins de 2 heures). La sécurité est aussi omniprésente dans la chaîne de production, automatisée au maximum, et dans certains choix industriels (pas de bisphénol A au contact des aliments, contrôles multiples notamment sur les produits finis…).

Équilibre nutritionnel au-delà des normes réglementaires

Tout aussi évidente est la préoccupation de répondre le mieux possible, au-delà des réglementations en vigueur, aux exigences nutritionnelles : taux de sel divisé par deux pour les aliments 6 mois (85 mg de Na pour 100 g de produits frais), apports d’acides gras essentiels (en associant huiles de colza et de tournesol), calcul de la densité énergétique adaptée à chaque âge (grâce à un logiciel sophistiqué), suppression des allergènes majeurs…

Plaisir et diversité

Plus récente est la préoccupation « plaisir » et diversité, ce qui se retrouve dans les produits « Blédichef » pour les plus grands : on est passé de la nutrition à l’alimentation infantile, avec le souci de proposer des recettes agréables et diversifiées pour les plats cuisinés mais aussi pour les desserts (36 recettes de fruits avec 18 fruits différents), des recettes minutieusement élaborées, ce qui demande un an de développement, en moyenne, mais la durée peut atteindre 3-4 ans si l’on doit utiliser une nouvelle technologie.

Visite du site industriel Blédina, Brive-la-Gaillarde

 Dr Alain Marié

Source : Nutrition