Les effets de l’altitude

Publié le 09/02/2012
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À des altitudes extrêmes, le sommeil est caractérisé par des apnées centrales en raison d’une désaturation artérielle en oxygène marquée. Pendant une expédition universitaire allemande sur l’Everest, des enregistrements polygraphiques nocturnes ont été réalisés chez un alpiniste expérimenté. Indépendamment de l’ajustement physiologique aux faibles teneurs en oxygène en altitude au camp de base, la saturation en oxygène au sommet est inférieure à 55 %. Des enregistrements nocturnes réalisés à 7 500 m, où se passe la dernière nuit avant l’ascension au sommet, peuvent permettre de détecter la tolérance individuelle à l’hypoxie au-delà de 8 000 m.

Mees K, de la Chaux R. Polygraphy of sleep at altitudes between 5300 m and 7500 m during an expedition to Mt. Everest (MedEx 2006). Wilderness Environ Med 2009;20(2):161-5.


Source : Bilan spécialistes