Plus de 200 espèces de mycobactéries ont été décrites. Actuellement, une dizaine, dites atypiques ou non tuberculeuses (MNT), sont reconnues comme responsables de pathologies, notamment pulmonaires, chez l’Homme : M. avium complex (MAC) le plus fréquent, mycobactéries à croissance rapide (M. abscessus, M. ortuitum…), M. xenopi, M. kansasii, M. malmoense… Les patients les plus enclins à être contaminés sont ceux qui sont déjà atteints d’une pathologie pulmonaire chronique.
L’importance des infections par les MNT – en particulier par le complexe MAC – a été reconnue avec la découverte d’infections disséminées chez les patients immunodéprimés (VIH). Il est donc extrêmement important de connaître leur répartition et de comprendre ce qui contribue à leur prolifération. Pour la première fois, grâce aux experts TBNET, une étude de la distribution des espèces les plus fréquentes dans le monde a été faite et J. van Ingen (Pays-Bas) en a présenté les premiers résultats. En Asie et en Afrique du Sud, ce sont les espèces MAC qui prédominent (environ 50 %), suivies en Asie par les espèces à croissance rapide (31 %) et en Afrique du Sud par les espèces à croissance lente (33 %). En Europe, il y a 30 à 60 % de MAC et 10 à 20 % d’espèces à croissance rapide. On note de grandes différences selon les pays, dans la répartition de M. kansasii, M. xenopi et de M. malmoense, sans que l’on sache pourquoi. En France, on relève 38 % de MAC et 16 % de mycobactéries à croissance rapide.
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