D’après une étude de l’hôpital psychiatrique américain Mc Lean (Massachusetts), connu pour avoir soigné Ray Charles entre autres célébrités, être croyant améliorerait l’évolution des sujets nécessitant des soins psychiatriques de courte durée. L’équipe du Dr David Rosmarin, également enseignant à la faculté de Médecine de Harvard, a étudié les relations entre la foi en Dieu, les attentes exprimées vis-à-vis du traitement médical et les résultats obtenus chez 159 sujets hospitalisés. Pour le psychiatre américain : « Notre travail montre que les individus ayant foi en une puissance supérieure de façon modérée à forte évoluaient significativement mieux que les autres pour les traitements psychiatriques de courte durée. »
La foi même sans Dieu
Les patients sans appartenance religieuse mais croyant en une puissance supérieure, soit près de 30 % dans l’étude, présentaient les mêmes bénéfices si leur foi était modérée à très forte. Les patients non ou peu croyants avaient à l’inverse deux fois plus de risque de ne pas répondre au traitement par rapport aux patients très croyants. L’étude conclut ainsi : «Croire en Dieu est associé avec une meilleure évolution en psychiatrie. Nos résultats suggèrent que la confiance dans le traitement médical et les forts espoirs d’aller mieux avec pourraient être les ressorts par lesquels la foi en Dieu peut modifier l’évolution. »
Journal of Affective Disorders, publié en avril 2013.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024