Une analyse sur 32 cas de néonaticides

Publié le 03/10/2012
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L’analyse sur la problématique de l’association entre déni de grossesse et néonaticide, publiée dans Child Abuse and Neglect*, a été réalisée par trois chercheurs travaillant dans le cadre du Cermes 3 (INSERM U988/CNRS UMR8211) : Natache Vellut, psychologue ; Jon Cook, anthropologue médical et Anne Tursz, pédiatre et épidémiologiste. Elle a été menée à partir de dossiers judiciaires de 32 cas de néonaticides. Une double analyse, qualitative et quantitative, a été réalisée sur les 24 cas résolus par la police et concerne 22 mères : elle utilise des données issues de multiples documents (procès-verbaux, expertises psychiatriques, examens médico-légal des enfants, etc.). Ces données judiciaires ont été recueillies lors de l’enquête sur les morts suspectes de nourissons de moins de 1 an (« le Quotidien dy 16 jullet 2012), menée par l’U750 de l’INSERM/Cermes dans trois régions (Bretagne, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais).

* Vellut N, Cook J, Tursz A. Analysis of the relationship between neonaticide and denial of pregnancy using data from judicial files. Child Abuse Neglect 2012; 36: 553-563. http://dx.doi.org/10.1016/j.chiabu.2012.05.003


Source : Le Quotidien du Médecin: 9168