Une étude rétrospective nationale américaine riche de 3 763 transplantations pulmonaires apporte un éclairage intéressant sur cette question.
Les investigateurs ont comparé les taux de mortalité post-transplantation en fonction de l’indication principale de la transplantation : sclérodermie systémique (SS) [n = 229], ou hypertension artérielle pulmonaire (HAP) [n = 210] et pneumopathie interstitielle diffuse (PID) [n = 3 333] non secondaires à une SS.
Après ajustement pour les principaux facteurs confondants liés au donneur, au receveur et à la procédure chirurgicale, il s’avère que le risque post-transplantation de mortalité à 1 an est augmenté en cas de SS par rapport aux PID, 21,4 versus 17,8/100 patients années (PA), ce qui après ajustement donne un risque relatif (RR) de 1,48 (IC 95 % 1,01-2,17). Il est en revanche comparable lorsque la comparaison se fait avec l’HAP, 21,4 versus 19,0/100 PA, soit après ajustement un RR 0,85 (IC 95 % 0,50-1,44).
La survie à 3 ans des sujets en vie un an après la transplantation est la plus élevée chez les sujets transplantés pour SS 7,9/100 PA versus 12,6 pour HAP et 12,0 pour PID. Le bénéfice s’explique par une bien moindre mortalité par rapport aux transplantation pour HAP (RR 0,52 IC 95 % 0,28-0,95) alors que le risque est similaire par rapport aux transplantations pour PID (RR 1,00 IC 95 % 0,63-1,50).
À vous de conclure !
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