L’âge moyen des patients de l’étude était de 49 ans, il s’agissait 3 fois sur 4 de femmes (74 %). Ils avaient un facteur rhumatoïde ou des anticorps antiprotéine citrullinée dans 62 % des cas. La radiographie des lésions a mis en évidence une érosion typique de la maladie chez 18 % des sujets. Les critères de la maladie étaient satisfaits pour 86 % d’entre eux. Leur score DAS 28, qui tient compte de l’évaluation de la douleur et du nombre de synovites sur les 28 sites articulaires proposés par l’EULAR, était en moyenne de 5,35 et le nombre moyen d’articulations gonflées et douloureuses de, respectivement, 8 et 9. Ces patients avaient une CRP moyenne de 25 mg/l et un indice fonctionnel HAQ (Health Assessment Questionnaire) moyen de 0,27.
Les dégâts structuraux ont été quantifiés sur les radiographies selon le score de Sharp modifié par van der Heijde (vSHS), la méthode de référence utilisée dans la majorité des essais cliniques ainsi que dans les études longitudinales d’observation. Le score total maximal obtenu pour l’érosion est de 160 au niveau des mains et de 120 au niveau des pieds, et pour le pincement ou la subluxation de 120 des mains et de 48 pour les pieds. Ainsi, le score total maximal est de 448. La progression structurale rapide a été définie par la survenue d’une variation du score de Sharp modifié par van der Heijde d’au moins 5 points au cours de la première année de suivi.
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