Une étude contrôlée randomisée a été menée afin d’évaluer l’effet d’une courte administration d’adalimumab (un anti-TNFα) réalisée précocement au cours de la maladie de Horton. L’intérêt étant d’obtenir une épargne cortisonique, le critère principal était le pourcentage de patients en rémission (corticothérapie ‹ 0,1 mg/kg/j) à 26 semaines. Soixante-dix patients ont été inclus et randomisés en deux groupes : prednisone 0,7 mg/kg/j + adalimumab 40 mg SC/14 jours pendant 10 semaines et prednisone + placebo. Dix patients n’ont pas reçu les six injections, sept dans le groupe adalimumab et trois (dont un décès) dans le groupe placebo. À 26 semaines, le taux de rémission calculé en intention de traiter était identique entre les deux groupes (47,1 % dans le groupe adalimumab et 47,2 % dans le groupe placebo). En termes de tolérance, deux décès par chocs septiques sont survenus, mais aucun de ces patients n’avait reçu de l’adalimumab ; huit infections sévères, dont 3 dans le groupe adalimumab, et deux cancers (un dans chaque groupe) et ont été enregistrés. Les auteurs soulignent que ces résultats négatifs sur une population globale n’excluent pas un possible intérêt des anti-TNF dans le cadre d’une maladie de Horton cortico-dépendante.
D’après Mariette X. et coll. (Abs 7259).
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024