Le regard porté sur les infections cervicales profondes évolue. En témoignent les nouvelles recommandations formulées par la SFORL et la Spilf en 2024, qui préconisent d’abord l’abandon du terme « phlegmon » : mieux vaut désormais parler d’infections cervicales profondes – ou, plus précisément, d’adénites latérales, d’infections ou d’abcès péripharyngés, ou de cellulites faciales diffuses.
Par ailleurs, les indications chirurgicales reculent : chez l’enfant, moins de 10 % des cas nécessitent un drainage. De même, chez l’adulte, un traitement médical antibiotique peut suffire dans la majorité des situations – à condition de surveiller le patient pendant 48 heures.
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