Les antirétroviraux (ARV) injectables retard ont largement démontré leur efficacité pour le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) bien contrôlées sous trithérapie. Et actuellement, une bithérapie à libération prolongée associant cabotegravir et rilpivirine IM peut être proposée après six mois de trithérapie orale aux patients stables, en situation de contrôle virologique.
Ces traitements pourraient aussi avoir un intérêt dans des situations plus complexes comme le suggèrent plusieurs études présentées par le Dr Romain Palich (Paris). Dans l’essai Latitude mené chez des PVVIH ayant des difficultés d'observance et un passé de mauvaises réponses virologiques ou de rupture de suivi, la bithérapie longue durée d'action a démontré sa supériorité vs traitement oral sur le contrôle de la charge virale. L’essai Cares suggère pour sa part, que l'utilisation des injectables retard serait bénéfique y compris chez des sujets à haut risque d'échec virologique (sous-type A1 du VIH-1 et IMC ≥ 30 notamment). Enfin, dans l'expérience de la clinique Ward 86 de San Francisco, le recours à ces traitements chez des patients initialement virémiques a permis d’atteindre la suppression virologique chez 98 % d’entre eux.
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