Il s’agit d’un temps d’échange et d’écoute avec les futurs parents d’au moins 45 minutes, existant depuis le plan de périnatalité 2005-2007, visant à améliorer la sécurité émotionnelle des femmes enceintes. Non obligatoire, il peut être proposé dès la déclaration de grossesse, sans limite de terme. Pris en charge à 100 %, il est coté 2,5C. Il aborde des thèmes variés : santé globale, projet de naissance, place du père, qualité de l’environnement social et de l’entourage, etc. À l’heure actuelle, l’EPP est essentiellement réalisé par les sages-femmes, mais les médecins peuvent aussi s’y investir.
Le Dr Camille Peloso a interrogé 153 médecins dans des congrès de médecine générale, dont 8 % appartenaient à un réseau de périnatalité. 48 % déclaraient connaître l’EPP, 88 % étaient convaincus de son intérêt et les 2/3 se disaient motivés pour s’y initier. Dans un second temps, la chercheuse s’est entretenue avec 10 généralistes formés à l’EPP. Ces médecins proposent l’EPP soit systématiquement, soit lorsqu’ils repèrent une situation de vulnérabilité. Les problèmes rencontrés sont de faire venir le père, d’aménager le planning dans un contexte de manque de temps et les difficultés techniques quant à la cotation.
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