En urologie, l’antibiorésistance concerne 20% des souches d’E. Coli. On assiste à un véritable bouleversement dans les attitudes puisque les essais les plus récents montrent qu’une bactériurie asymptomatique n’est pas délétère et pourrait même protéger les enfants contre les récidives infectieuses. Ce qui qui serait lié à la compétition entre les bactéries, la présence de bactéries inoffensives créant une barrière vis-à-vis de souches plus virulentes. Il est donc recommandé de ne pas traiter les bactériuries asymptomatiques en proposante éventuellement pour la prévention des infections récidivantes du haut appareil un traitement par OM-89 (Uro-Vaxom®) un lysat de 18 souches d’E. Coli activant la réponse immune. On envisage même maintenant la colonisation « volontaire » du tractus urinaire par une souche d’Escherichia non pathogène et capable de persister au long cours dans le tractus urinaire. Dans une étude randomisée, le délai avant la récidive d’une infection urinaire passe de 11.3 à 5.7 mois (p < 0.0129) dans le groupe avec E. coli 83972, et le nombre d’épisodes à un an réduit (13 vs 35 épisodes, p < 0.009) .
E.Coli contre E.Coli
Publié le 09/05/2014
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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