Le discours du président de la République pendant sa visite de Vin'expo n'a rien de rassurant pour la santé publique. Les termes qu'il emploie pour parler de la loi Évin laissent la porte ouverte à une « clarification » (comme on clarifie le vin ?) de la loi... Je ne vois pas l'expression ferme d'un maintien intégral de la loi Evin. Je n'entend rien des moyens qu'il va utiliser pour maintenir la loi Évin, à l'image de sa ministre de la Santé qui a des états d’âmes (« je suis en colère »), mais ne dit rien de ce qu'elle entend faire concrètement.
Le président se rend sous la pression des lobbyistes de la filière vinicole au grand raout des producteurs de vin brosser dans le sens du poil un public heureux du bon coup qu'il vient d'infliger à ce gouvernement faible politiquement et moralement. La santé publique ne doit rien attendre de ces politiques pusillanimes et opportunistes dont la carrière est la seule mesure de leurs actions.
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Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?