Comment répondre à la vague attendue d’innovations en oncologie ? Comment le système français peut-il les absorber ? Le Leem met sur la table quinze objectifs appelés à être discutés lors du prochain Conseil stratégique des industries de santé qui se tiendra à l’été 2018. En attendant, le Leem dénonce le dispositif actuel d’évaluation et d’accès au marché. Et en appelle à une réforme urgente de l’évaluation. Aux États-Unis la FDA enregistre désormais des médicaments sans exiger systématiquement des phases III. Plus en amont, le Leem exige un raccourcissement des délais d’autorisation des essais cliniques. L’anticipation doit guider l’action des pouvoirs publics à l’image du Royaume-Uni et du Canada. Ces pays anglo-saxons ont mis en place un Horizon Scanning qui établit une liste de nouveaux traitements susceptibles d’arriver sur le marché deux à trois ans plus tard.
La France pourtant dispose d’instruments uniques comme les Autorisations temporaires d’utilisation (ATU). Le Leem comme d’autres acteurs appellent à ouvrir le dispositif aux indications qui suivent la première indication. En effet, le mécanisme d’ATU n’est accordé qu’une seule fois. Lorsque de nouvelles indications sont établies, l’ATU n’est plus ouverte.
Quant à la gestion de la liste en sus, le Leem revendique l’inscription de tous les médicaments anticancéreux à diffusion hospitalière et dont le coût moyen représente plus de 30 % du tarif du GHS.
Le gouvernement va-t-il adopter toutes ces revendications ? Il devrait mettre sur la table de négociations le prix des médicaments. Le Leem promet des propositions en 2018.
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