Tendinopathies, photosensibilté, etc. Les quinolones et les fluoroquinolones sont connues pour avoir des effets secondaires spécifiques. De plus, des effets indésirables durables, handicapants et potentiellement irréversibles touchant principalement les muscles, les articulations et le système nerveux ont été notifiés à plusieurs reprises, indique l'Agence européenne des médicaments (EMA) qui vient de démarrer une procédure d’arbitrage sur ces antibiotiques.
Car, si dans l’Union Européenne, ces effets indésirables figurent déjà dans la plupart des « informations produits », ils n’ont pas été jusqu'à présent évalués de façon systématique. Afin d’y voir plus clair, et à la demande de l’Allemagne, l’EMA devrait mener une analyse à partir de la base européenne de pharmacovigilance.
Aux Etats Unis, la FDA a conduit une revue de ces effets chez les patients traités par fluoroquinolone par voie systémique dès mai 2016, ce qui a entrainé une restriction de l’utilisation de ces produits dans des infections moins sévères (sinusite aigue, bronchite aigue, infection urinaire non compliquée). Une approche similaire a récemment été suivie par Santé Canada.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque