Le dernier rapport de l'association Aides pointe de nombreux freins à l'accessibilité à la Prep, selon une enquête menée dans les différentes régions au sein du réseau d'Aides.
D'abord, un grand nombre de sondés ne savent tout simplement pas où aller pour demander un traitement. La prescription à l'hôpital, qui représente le lieu de la maladie, suscite des réserves, la démarche pour s'y rendre étant jugée stigmatisante. Les lieux de prescription sont inégalement répartis avec des horaires souvent très limités. Pour l'instant, il est aussi possible de se procurer la Prep dans les Cegidd et de procéder au renouvellement de l'ordonnance chez un médecin généraliste. L'accès au protocole reste compliqué pour les personnes trans, les travailleurs du sexe et les personnes étrangères en situation irrégulière. De plus, la barrière en terme d'âge (il faut avoir 18 ans) interdit le traitement aux mineurs exposés. En ce sens, les auteurs du rapport soulignent le fait que la majorité sexuelle fixée à 15 ans ne coïncide pas avec l'octroi de droits afférents en matière de santé sexuelle. Enfin, ils demandent à supprimer la restriction des critères qui font de la Prep « un outil de niche reservé à la partie de la population la plus exposée au risque d'infection ».
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