Les collectifs citoyens et les associations d’aide aux migrants qui demandaient, lors d’une grève mardi, la mise en place de « solutions pérennes » pour l’accueil et la prise en charge des migrants à Paris risquent d’être déçus. Mercredi, la création d’un nouveau centre d’accueil était annoncée par la préfecture, mais ce centre ne comprendra qu’une « centaine de places », loin des besoins des personnes exilées, qui seraient jusqu’à 1 200 à s’entasser au nord-est de la capitale et dans sa proche périphérie dans des « conditions sanitaires indignes et dégradées », selon les ONG.
En réponse à cette annonce, la Mairie de Paris a annoncé, le même jour, l’ouverture d’un centre d’accueil de jour, porte de la Chapelle, en face d’un campement insalubre. Après de violentes rixes qui ont éclaté le week-end dernier entre migrants, la maire de Paris, Anne Hidalgo, espère que ce centre va participer à « pacifier un peu le lieu ». Au sein de ce centre, un pôle dédié à la santé et à l’hygiène sera confié à la gestion de l’Armée du Salut. Des grandes tentes et des bungalows pourraient également être installés à proximité. « Le système mis en place ne marche pas, il faut repenser un autre système et non pas toujours revenir à ces solutions de bricolage totalement indignes », a alerté Anne Hidalgo, lors d’une visite hier à la porte de la Chapelle. Elle a par ailleurs déploré l’absence d’un « interlocuteur qui accepte de regarder la situation en face » du côté de l'État.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité