Pourquoi l’Académie a-t-elle choisi de publier un rapport pro-antidépresseurs alors que la tendance actuelle va plutôt dans l’autre sens ? « Le motif de ce rapport tient essentiellement en trois points », répond le Pr Olié cosignataire de ce travail. Tout d’abord, « nous avons voulu exprimer une certaine “peine” à voir les antidépresseurs périodiquement mis en accusation dans les médias. Ce qui, à nos yeux, est une forme moderne de stigmatisation de la maladie mentale et des troubles psychiques ».
La deuxième raison est plus scientifique : « Nous avons voulu faire le point sur les liens entre maladie dépressive, prescription d’antidépresseurs et suicide. »
Enfin, l’Académie a souhaité revenir sur ce que l’on sait vraiment des effets neurobiologiques et des éventuels mécanismes d’action des antidépresseurs. « Cela un peu en réaction par rapport à des arguments marketing selon lesquels ce serait l’inhibition de la recapture de la sérotonine qui porterait l’effet antidépresseur, ce qui est loin d’être prouvé. »
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