Le test habituel de détection du paludisme repose sur la mise en évidence dans le sang du plasmodium falciparum, ou de l’antigène plasmodial par des méthodes immunologiques. Des chercheurs de Singapour (Peter Reiner Preiser et coll), viennent de mettre au point une nouvelle méthode de détection de la maladie rapide et peu coûteuse (Nature medicine, 31 août). Il couterait moins de 1500 euros et permettrait d’éviter les erreurs opérateur dépendant d’interprétation au microscope du frottis sanguin ou de la goutte épaisse.
Les scientifiques utilisent une technique proche de l’IRM appelée relaxométrie par résonance magnétique nucléaire. Elle mesure le taux de dimères cristallins métabolisés par le plasmodium quand celui ci est à l’intérieur des hématies. Ces cristaux, appelés hémozoïne, contiennent une petite quantité de fer, les rendant légèrement magnétiques et détectables à la résonance magnétique nucléaire.
Ce test est non seulement diagnostique, permettant de dire si une personne a été infectée par le parasite, mais il permet également de contrôler l’efficacité du traitement d’après le nombre des parasites présents dans le sang des malades.
Ce dispositif fait l’objet d’évaluations en Asie du sud-est, sous forme d’un système portable de la taille d’une tablette électronique pouvant être alimentée par énergie solaire, soulignent les chercheurs.
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