L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s'attend en septembre à de fortes tensions d'approvisionnement sur les médicaments à base de valsartan, après le rappel mondial de certains médicaments concernés par un défaut de qualité depuis juillet, et le report consécutif vers d'autres spécialités non concernées par ce rappel.
« Certaines pharmacies ne seront peut-être plus en mesure de délivrer certains médicaments à base de valsartan », prévient l'ANSM.
Après un premier courrier en juillet, qui demandait déjà aux médecins de ne pas mettre en route de nouveaux traitements à base de valsartan, l'agence actualise ses recommandations en lien avec l'Ordre national des médecins et celui des pharmaciens, et le collège de la médecine générale afin de réserver les stocks disponibles à certains patients.
Les renouvellements de valsartan doivent être destinés en priorité aux personnes souffrant d'une insuffisance cardiaque non contrôlée par un autre sartan (candésartan ou losartan) ; en traitement du post-infarctus du myocarde; ou atteintes d'une hypertension artérielle équilibrée grâce à une polythérapie comportant du valsartan. Les autres patients doivent être orientés vers un autre traitement, au regard des recommandations de la Haute Autorité de santé et de la Société française d'hypertension artérielle.
En cas d'indisponibilité de certaines spécialités, le pharmacien doit prendre contact avec le médecin qui décidera de la conduite à tenir et du changement de traitement, et rappeler au patient qu'il ne doit pas arrêter seul son traitement. Il n'existe pas de risque aigu lié au défaut de qualité, rappelle l'ANSM. L'agence précise que de nombreuses alternatives efficaces existent.
Un numéro vert est accessible du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures : 0 800 97 14 03.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité