Des manifestations ont été organisées dans plus de 50 villes britanniques le 21 novembre pour alerter sur les conditions de travail catastrophiques des sages-femmes, qui se plaignent de surmenage en raison d’un manque chronique de personnel. Citée par « The Guardian », Chantelle Thornley explique qu'elle travaille « treize heures par jour » et avoue avoir « à peine le temps de boire quelque chose ou d’aller aux toilettes ». D’après un sondage du Royal College of Midwives, 57 % des sages-femmes envisagent de quitter la profession l’an prochain.
Le Royaume-Uni n'est pas le seul pays où les sages-femmes se rebiffent pour valoriser leur profession. En France, la mobilisation a été payante. Un protocole d'accord signé lundi dernier avec le ministère de la Santé prévoit pour les sages-femmes hospitalières une revalorisation de 500 euros net par mois (dont une partie déjà versée au titre du Ségur de la Santé), applicable au début de l'année 2022. La création d'une sixième année de formation en maïeutique est actée.
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