Selon la Fédération hospitalière de France (FHF), le déficit global des hôpitaux publics 2014 a atteint 247 millions d’euros l’an passé en intégrant les recettes provenant notamment des cessions immobilières (0,35 % des dépenses globales des hôpitaux publics). Ce déficit s’élève à 400 millions hors cessions d’actifs.
Selon des estimations du ministère de la Santé, 36 établissements de santé représentent la moitié du déficit 2014 qui reste donc « concentré ».
La FHF fait valoir que « les hôpitaux publics ont maîtrisé leur budget » au prix d’efforts constants de productivité. Selon la Fédération en effet, l’écart entre l’évolution naturelle des dépenses des établissements (3,6 %) et les recettes réellement perçues (1,7 %) « démontre une performance budgétaire et économique remarquable », avec un gain estimé par la FHF à un milliard d’euros.
La FHF s’alarme en revanche de la forte diminution de la capacité nette d’autofinancement (CAF) des hôpitaux publics (-5,9 % et même -10,7 % pour les CHU). Selon la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), la baisse de la CAF est imputable principalement à une progression des charges de personnel plus forte que celle des produits versés par l’Assurance-maladie.
La FHF estime que les pouvoirs publics ont « mis sciemment les hôpitaux en déficit en 2014 », en ne redistribuant pas entièrement les crédits octroyés aux hôpitaux dans le cadre de l’ONDAM.
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