Chaque vendredi soir depuis près de deux ans, le ministère de la Santé adresse un mail aux journalistes qui leur détaille l’agenda de Roselyne Bachelot pour la semaine à venir. Déplacements, déjeuners, rendez-vous... Tout y est. Or pour la deuxième semaine consécutive, rien. « Nous avons suspendu l’envoi de l’agenda pour des raisons de sécurité », explique-t-on brièvement dans l’entourage de la ministre. Faut-il lier cette décision aux menaces récemment proférées à l’encontre de Roselyne Bachelot ? C’est à supposer. Le 19 mars, le bureau montpelliérain de l’AFP recevait un courrier mystérieusement signé « Action armée défense des malades », qui promet à la ministre la « mort par le feu » en cas de refus de suspendre les réformes hospitalières en cours et à venir. Ces dernières semaines, une quinzaine d’autres personnalités politiques et médiatiques ont également été la cible d’un courrier, parfois accompagné d’une balle, les menaçant de mort. Notamment Nicolas Sarkozy et François Fillon. Le parquet de Paris et la cellule antiterroriste mènent l’enquête.
Par mesure de « sécurité »
L’agenda de Bachelot n’est plus diffusé
Publié le 31/03/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Dérives sectaires : une hausse préoccupante dans le secteur de la santé
Protection de l’enfance : Catherine Vautrin affiche ses ambitions pour une « nouvelle impulsion »
Dr Joëlle Belaïsch-Allart : « S’il faut respecter le non-désir d’enfant, le renoncement à la parentalité doit interpeller »
Visite médicale d’aptitude à la conduite : le permis à vie de nouveau sur la sellette