Maintenant, c'est clair ! L'ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, qui n'avait pas soutenu de candidat pendant la campagne présidentielle, puis avait été investie par le Parti socialiste (PS) pour les législatives dans la 3e circonscription de l’Indre-et-Loire, tout en se rapprochant d'En Marche !, a choisi son camp : elle s'affiche ouvertement « candidate de la majorité présidentielle avec Emmanuel Macron » et son tract ne mentionne plus nul logo, trace ni couleur du PS !
Convertie tardivement au macronisme, Marisol Touraine assume aujourd'hui pleinement son engagement. « Je veux m'engager pour que le quinquennat à venir réussisse, lit-on dans sa lettre de candidature où le PS est là aussi absent. Pour cela, dès juin prochain, il faut que le président dispose d’une majorité. Sans cela, la France sera livrée au blocage ou à l’instabilité qui feraient le lit de l’extrémisme. La France ne peut se permettre de retomber dans les jeux d’appareil. Il nous faut donc être utile au président de la République. C’est le sens de ma candidature à l’élection législative des 11 et 18 juin prochains. Il n’y a que deux positions : être dans la majorité ou dans l’opposition, il n’existe pas d’autre option. Je serai dans la majorité. »
Même si Marisol Touraine prend soin de souligner qu'elle n'oublie pas d’où elle vient, la gauche réformiste, elle fait valoir que « l’enjeu appelle tous les progressistes à dépasser les vieux clivages ».
Ce ralliement n'est pas vraiment une surprise, plutôt une clarification. L'ancienne ministre socialiste fait partie des candidats PS épargnés par La République en marche qui n'avait investi personne dans la circonscription de Marisol Touraine. La boucle est bouclée.
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive
Lois fin de vie : l’exercice démocratique salué, mais des divisions sur le fond
Gynécobus, santé mentale, handicap : le podium du collectif Femmes de santé en 2025