Une étude pilote sur 35 patients met en évidence les liens entre les facteurs de stress, les traumatismes et l’hypertension artérielle, qui se fondent sur des modifications physiologiques et comportementales, comme la consommation d’alcool et de tabac ou encore l’observance.
En évaluant plusieurs stratégies de régulation des émotions - alexithymie (incapacité à lire ses émotions propres), évitement cognitif et émotionnel, profil de suppression émotionnelle —, ce travail multidisciplinaire donne une ébauche de profil des patients non adhérents au traitement. Ces derniers, plus souvent des femmes ou des sujets polymédiqués, ont vécu plus de traumatismes dont certains d’intensité plus marquée que les adhérents. Leur capacité à traiter l’information émotionnelle est moins bonne. Les auteurs ont également retrouvé une corrélation entre la dérégulation de la pression artérielle par la voie physiologique et l’anxiété, la tendance à l’obsession, à l’hostilité, et des traits paranoïaques.
D’après la communication du Dr Philippe de Timary (Bruxelles)
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