GÂTEAU de 200 bougies, émission de timbre, débats, conférences, livres, pièce de théâtre, expositions, etc. l’année Darwin bat son plein en Angleterre, où l’on s’apprête à célébrer le Darwin Day. À Londres, il ne faut pas manquer la grande exposition « Darwin Big Idea », organisée par les muséums d’histoire naturelle britannique et américain.
Vivants ou empaillés, les animaux sont au cur du parcours, comme ils furent au cur des réflexions de Darwin, qui collectionna dès son jeune âge coquillages, scarabées, ufs, minéraux et monnaies. À travers ses documents et souvenirs personnels, on découvre - non sans émotion - comment un jeune naturaliste bénévole, doté d’un sens de l’observation remarquable allait révolutionner notre regard sur le monde.
Il mettra des années à étudier la récolte de son voyage sur le « Beagle » (il en rapporte 1 500 espèces), accumulant les preuves de ses intuitions ; et encore plus longtemps à les publier, tant il avait conscience, lui que son père destinait à devenir médecin puis clergyman, de détenir un « brûlot ». Cent cinquante ans après sa publication, les polémiques déclenchées par « l’Origine des espèces » ne sont toujours pas éteintes (57 % des Américains se disent créationnistes). Un défilé de scientifiques explique en vidéo en quoi « creationism is not scientific ».
› M.-F. P.
Natural History Museum, de 10 heures à 17 h 30 (dernière admission), jusqu’au 19 avril. Entrée 9 £ et 4,5 pour les enfants. www.nhm.ac.uk.
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce