La recherche clinique française maintient sa position grâce à sa montée en puissance dans certaines aires thérapeutiques, mais globalement ses performances sont en baisse, rapporte la dernière enquête* des Entreprises du médicament (LEEM).
Si la France réalise 10 % des études internationales, le LEEM pointe une augmentation des délais de mise en place des essais, un recul de certaines aires thérapeutiques et une diminution des ratios de performance que ce soit en nombre moyen de patients par étude ou par centre, ou en vitesse de recrutement.
563 études ont été réalisées en France par les industriels. La proportion d’études de phase II/III a augmenté pour atteindre 58 % en 2014 versus 43 % en 2012.
Le pourcentage d’études en oncologie et onco/hématologie s’est accru passant de 30 % en 2012 à 38 % en 2014. Avec une augmentation du nombre de patients y participant, passant 4 070 à 5 149.14 % des études concernent, du reste, l’infectiologie et 8 % les maladies rares, maintenant la bonne position de la France dans ces domaines.
Alors que les champs du cardiovasculaire et du diabète/métabolisme apparaissent en revanche en nette régression. Le nombre moyen de patients par étude est de 28 contre une moyenne européenne de 59 et une moyenne mondiale de 78.
7e enquête « Attractivité de la France pour la recherche clinique internationale », réalisée à l’initiative du Leem entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013.
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