Les travaux de l’équipe d’Alim-Louis Benabid sont maintenant bien connus : la stimulation cérébrale profonde permet d’obtenir une réduction considérable des symptômes moteurs (tremblements, akinésie, rigidité) de la maladie de Parkinson.
L’intervention se déroule chez le patient éveillé : introduction transcrânienne de fines électrodes jusque dans la zone cérébrale cible (noyau sous-thalamique). Dans ces électrodes, on fait passer un courant électrique de fréquence variable. Quand ces courants sont suffisamment élevés (aux alentours de 100 MHz), cela bloque l’activité de la cellule qu’on stimule et diminue considérablement les symptômes.
En collaboration avec l’équipe de l’Australien John Mitrofanis, le Pr Benabid (Clinatec, Grenoble) teste l’illumination proche de l’infrarouge (NIR). Pourquoi ? Parce que la photobiomodulation par NIR possède des propriétés neuroprotectrices (amélioration de la fonction mitochondriale, augmentation de la synthèse d’ATP, activation de photo-accepteurs).
Première phase : chez le rongeur. Les chercheurs ont montré, chez des souris MPTP, que le NIR protège les cellules dopaminergiques de la substance noire compacta, avec une amélioration de l’activité locomotrice.
Deuxième étape : chez le primate MPTP, la fibre étant introduite dans le fond du 3e ventricule et reliée à une fibre laser. On observe un effet positif comportemental qui semble corrélé au niveau histologique.
L’essai chez l’homme (Clinatec, Grenoble) a pour but de voir si, en début de maladie, l’illumination NIR permet d’obtenir une neuroprotection des 30 % de neurones encore vivants.
Dr Emmanuel de Viel
Pour en savoir plus : http://www.clinatec.fr/le-professeur-benabid-lacademie-des-sciences/
L’intervention se déroule chez le patient éveillé : introduction transcrânienne de fines électrodes jusque dans la zone cérébrale cible (noyau sous-thalamique). Dans ces électrodes, on fait passer un courant électrique de fréquence variable. Quand ces courants sont suffisamment élevés (aux alentours de 100 MHz), cela bloque l’activité de la cellule qu’on stimule et diminue considérablement les symptômes.
La recherche d’une neuroprotection
Il faut savoir que, lorsque les premiers signes de la maladie de Parkinson apparaissent, 70 % des neurones dopaminergiques sont déjà détruits. Est-il possible d’obtenir une neuroprotection des 30 % restants ?En collaboration avec l’équipe de l’Australien John Mitrofanis, le Pr Benabid (Clinatec, Grenoble) teste l’illumination proche de l’infrarouge (NIR). Pourquoi ? Parce que la photobiomodulation par NIR possède des propriétés neuroprotectrices (amélioration de la fonction mitochondriale, augmentation de la synthèse d’ATP, activation de photo-accepteurs).
Première phase : chez le rongeur. Les chercheurs ont montré, chez des souris MPTP, que le NIR protège les cellules dopaminergiques de la substance noire compacta, avec une amélioration de l’activité locomotrice.
Deuxième étape : chez le primate MPTP, la fibre étant introduite dans le fond du 3e ventricule et reliée à une fibre laser. On observe un effet positif comportemental qui semble corrélé au niveau histologique.
L’essai chez l’homme (Clinatec, Grenoble) a pour but de voir si, en début de maladie, l’illumination NIR permet d’obtenir une neuroprotection des 30 % de neurones encore vivants.
Dr Emmanuel de Viel
Pour en savoir plus : http://www.clinatec.fr/le-professeur-benabid-lacademie-des-sciences/
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque