L’ADMINISTRATION Obama vient d’être autorisée, par une cour d’appel américaine, à poursuivre le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, alors que celle-ci avait été stoppée, en août dernier, par une décision de première instance. Le président Barack Obama s’était prononcé en faveur de cette recherche, en mars 2009, après huit ans d’interdiction par son prédécesseur pour des raisons morales et religieuses.
La Maison Blanche a immédiatement qualifié cette décision de « victoire pour nos scientifiques et les patients du monde entier ». Un enthousiasme partagé par le directeur des Instituts nationaux de santé (NIH), le Pr Francis Collins.
Le 23 août 2010, le juge fédéral Royce Lamberth avait donné raison à deux scientifiques qui contestaient le financement public de cette recherche. Au plan juridique, ils estimaient que l’amendement Dickey-Wicker, adopté par le Congrès en 2006, interdisait l’utilisation de fonds publics dans une procédure entraînant la destruction d’un embryon. Mais la cour d’appel en a jugé autrement, considérant qu’« une cellule souche n’est pas un "embryon" et ne peut pas se développer pour devenir un être humain ».
Pour de nombreux scientifiques, la recherche sur les cellules souches embryonnaires représente le meilleur espoir de soigner des pathologies comme le diabète, la maladie de Parkinson, Alzheimer ou la paralysie des blessés de la moelle épinière.
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