Quel est le point commun entre une IRM, une aide auditive, un défibrillateur cardiaque implantable ? Ils appartiennent tous à la même famille, celle des dispositifs médicaux (DM).
Des progrès considérables sont régulièrement accomplis dans le domaine des dispositifs médicaux. Il s’agit d’un secteur très dynamique et performant qui offre des solutions thérapeutiques essentielles au grand bénéfice des patients.
En urologie, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec le développement de la chirurgie assistée par ordinateur. Les techniques de reconstruction 3D et de fusion d’images obtenues par échographie ou par IRM facilitent le guidage lors des interventions chirurgicales. « L’innovation semble fortement liée aux progrès de l’imagerie et aux interactions avec la radiologie », a déclaré le Pr Emmanuel Chartier-Kastler (chirurgien urologue, Pitié-Salpêtrière, Paris).
Les salles d’opération « hybrides » se développent associant chirurgie et imagerie conventionnelle.
En audiologie, à la pauvreté des traitements médicaux s’oppose la richesse de la palette des dispositifs médicaux, de la surdité légère à la surdité complète.
Les aides auditives bénéficient des progrès de la miniaturisation électronique et du numérique. « Les implants de l’oreille moyenne sont aujourd’hui totalement invisibles », a précisé le Pr Bruno Frachet (hôpital Rothschild, Paris).
La chirurgie devient de plus en plus ciblée. Les interventions sont réalisées de plus en plus souvent sous anesthésie locale.
Les DM entraînent ainsi un bouleversement des prises en charge hospitalières et modifient le fonctionnement des équipes : baisse de la durée d’hospitalisation, réduction de la durée d’intervention chirurgicale avec une chirurgie mini-invasive, prise en charge des patients en ambulatoire, développement du maintien à domicile…
Les DM apportent également des facilités pour les consultations, le suivi et le traitement à distance. Grâce à la télésurveillance, les patients peuvent être soignés à domicile sachant que, tous les jours, toutes leurs données concernant leur traitement sont transmises à leurs professionnels de santé.
Ils améliorent considérablement la qualité de vie des patients.
En conclusion, Stéphane Regnault, président du Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) a insisté sur « les conséquences sociétales et organisationnelles générées par l’innovation apportée aux dispositifs médicaux ».
Christine Fallet
D’après les 3es Rencontres du progrès médical, organisées par le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (SNITEM).
Des progrès considérables sont régulièrement accomplis dans le domaine des dispositifs médicaux. Il s’agit d’un secteur très dynamique et performant qui offre des solutions thérapeutiques essentielles au grand bénéfice des patients.
Neuro, uro, audio
Les progrès en neurologie, en urologie ou en audiologie sont, à ce titre, éloquents. La neurostimulation, par exemple, a révolutionné la prise en charge de la maladie de Parkinson. Depuis les années 2000, d’autres applications pour la neurostimulation sont explorées, notamment le champ de la psychochirurgie, pour des patients présentant des troubles psychiatriques qui résistent à la prise en charge classique. Cela concerne notamment le traitement des TOC et de la dépression sévère : des essais sont en cours pour valider ces applications.En urologie, de nouvelles perspectives s’ouvrent avec le développement de la chirurgie assistée par ordinateur. Les techniques de reconstruction 3D et de fusion d’images obtenues par échographie ou par IRM facilitent le guidage lors des interventions chirurgicales. « L’innovation semble fortement liée aux progrès de l’imagerie et aux interactions avec la radiologie », a déclaré le Pr Emmanuel Chartier-Kastler (chirurgien urologue, Pitié-Salpêtrière, Paris).
Les salles d’opération « hybrides » se développent associant chirurgie et imagerie conventionnelle.
En audiologie, à la pauvreté des traitements médicaux s’oppose la richesse de la palette des dispositifs médicaux, de la surdité légère à la surdité complète.
Les aides auditives bénéficient des progrès de la miniaturisation électronique et du numérique. « Les implants de l’oreille moyenne sont aujourd’hui totalement invisibles », a précisé le Pr Bruno Frachet (hôpital Rothschild, Paris).
Un bouleversement des prises en charge
« Grâce à la biologie et à l’imagerie complètement computérisée, nous pouvons désormais savoir qu’un patient est malade avant même qu’il ne se plaigne de gêne ou de douleur », a expliqué le Pr Guy Vallancien (chirurgien urologue, membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie nationale de chirurgie). L’avantage, c’est que les patients peuvent être pris en charge très tôt et qu’ils peuvent être traités de manière focale et non plus générale.La chirurgie devient de plus en plus ciblée. Les interventions sont réalisées de plus en plus souvent sous anesthésie locale.
Les DM entraînent ainsi un bouleversement des prises en charge hospitalières et modifient le fonctionnement des équipes : baisse de la durée d’hospitalisation, réduction de la durée d’intervention chirurgicale avec une chirurgie mini-invasive, prise en charge des patients en ambulatoire, développement du maintien à domicile…
Les DM apportent également des facilités pour les consultations, le suivi et le traitement à distance. Grâce à la télésurveillance, les patients peuvent être soignés à domicile sachant que, tous les jours, toutes leurs données concernant leur traitement sont transmises à leurs professionnels de santé.
Ils améliorent considérablement la qualité de vie des patients.
En conclusion, Stéphane Regnault, président du Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) a insisté sur « les conséquences sociétales et organisationnelles générées par l’innovation apportée aux dispositifs médicaux ».
Christine Fallet
D’après les 3es Rencontres du progrès médical, organisées par le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (SNITEM).
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